Une partie seulement des agents SNCF trop occupés a "sauver le service public" ont aidés à enfoncer un peu plus les habitants isolés des montagnes de Bévéra et Roya. La Région a eu dans cette affaire une attitude coupable d'autant qu'elle s'était engagée, entre autres, auprès des autorités Monégasques (qui ont payé le prix fort) a une augmentation du traffic....
Christophe CERAGIOLI tiens à réagir avec la plus extrême vigueur aux cotés d'Eric CIOTTI à la poursuite inconsidérée de la grève engagée depuis le 9 décembre dernier par les agents de conduite des TER dans les Alpes-Maritimes.
Cette grève constitue en effet une véritable entrave à la liberté de circuler pour des dizaines de milliers de citoyens des Alpes-Maritimes qui sont ainsi gravement pénalisés dans leur vie quotidienne.
Il est inadmissible que le comportement d’une minorité puisse ainsi entraver la bonne marche de toute une entreprise, menaçant même tout le fonctionnement de la SNCF dans notre département.
Alors que notre pays, confronté;
- à une situation économique particulièrement difficile,
- à des conditions météo sans préédent,
a besoin de la mobilisation de tous les acteurs économiques, cette grève constitue une véritable atteinte à la liberté de travailler et de déplacement.
J’en appelle à la raison des grévistes pour que, sans tarder, les habitants des Alpes-Maritimes puissent retrouver des conditions de déplacement dignes de ce nom et que cesse cette atteinte intolérable à leur liberté de mouvement et de travail.
Si la grève constitue un droit pour chacun, elle ne doit pas pour autant se transformer en " prise d’otage " des usagers des services publics au motif de la défense de positions catégorielles.
